Un sourire

Parfois, on repasse dans sa vieille chambre d’enfant, dans le garage où sont entreposées les vieilles affaires, ou dans le grenier, et au détour d’une vieille photo, ou d’un simple objet, on repart des années en arrière. On y peut rien, on se fait emmener par les souvenirs, qui vous prennent par la main et vous submergent, et l’esprit déjà vagabonde en revivant l’histoire, ou en en imaginant mille autres qui auraient pu être.

Aujourd’hui je suis revenu sur ce blog. Avec un peu de nostalgie j’ai relu les quelques mots couchés ça et là. Je me suis demandé ce que sont devenus les autres plumes que j’ai pu côtoyer pendant quelques semaines ou années. Et là, tout de suite, j’aurais aimé avoir de leurs nouvelles, savoir qu’ils vont bien, que leurs nombreux projets ont pu aboutir ou non. Moi qui suis sans doute un des pires pour donner de mes nouvelles, j’imagine combien cela peut sembler égoïste. J’ai déjà du mal à garder ce contact avec des amis, même s’ils occupent souvent mes pensées, et voilà que je voudrais en plus avoir des nouvelles de personnes que je ne connais que de manière épistolaire, ou presque (n’hésitez pas à m’en donner cela dit!)…

Et puis il y a ces rêves qui me portent encore aujourd’hui. Si je regarde en arrière, qu’ai je pu faire de ces années? Le moi d’avant serait il heureux de voir ce qu’il est devenu aujourd’hui? Peut être, de la même manière que je ne peux m’empêcher de sourire en me remémorant mes rêves d’alors. Tout me semblait alors possible… Mais finalement la route que j’ai suivie était elle « une bonne route »?

J’ai la chance d’avoir pu continuer mon sport de prédilection, là où tous mes anciens compères ont du s’arrêter pour diverses blessures. Si je ne sais toujours pas si je fais partie des « riches », j’ai le luxe de ne pas m’inquiéter à la fin du mois et regarder sereinement l’avenir et c’est déjà un privilège immense. Je suis devenu un papa comblé, et faire grandir mon petit figure sans nul doute parmi mes plus grandes réussites, pour l’instant :). Oui, si on résume cela ainsi, cela peut sembler presque trop lisse, trop facile. Mais comme souvent, le chemin n’a pas été tranquille pour en arriver là. Oh non.

Mais aujourd’hui je peux regarder en arrière en souriant.

Et je regarde en avant avec le même sourire.

A vous qui m’avez lu, ou me lisez aujourd’hui, merci. J’espère que vous trouverez ce même sourire sur votre visage chaque jour pour continuer ce chemin parcouru.

La crise de la quarantaine

Je vous rassure de suite, je ne parle pas pour moi…

Bon, il ne faut jamais dire jamais, un bon coup sur la tête et on ne sait pas ce qui pourrait m’arriver! Jusqu’ici dans ma tête la crise de la quarantaine, c’était un bon prétexte pour s’autoriser un peu tout ce que l’on s’était retenu de faire. En mode j’essaie de rattraper le temps et de me convaincre que non, je ne suis pas encore vieux.

Eh bien c’est un peu ce qui semble se passer avec le copain d’une amie. Sauf qu’il n’est pas si proche de la quarantaine, mais qu’au lieu de vouloir avancer sereinement vers, il tente maintenant d’enclencher la marche arrière : il a peur.

Il a peur de vieillir, peur de se poser, peur de l’engagement quelque part, et peur de perdre sa liberté. Alors forcément pour mon amie qu’on appellera Babette qui ne rêve que de pouvoir vieillir heureuse avec lui et une ribambelle de gamins, c’est un peu rude en ce moment. Entre ses envies de partir en week end entre potes, ses délires avec ses potes du rugby et son revirement sur la question de sa future descendance, rien ne va plus.

Le truc, c’est que Babette, c’est une fille formidable (évidemment puisque c’est une amie), mais que c’est le genre de fille dont les soucis se lisent sur le visage. Et donc actuellement, on peut voir le nuage noir au dessus de sa tête en permanence, et j’avoue que je m’en inquiète quelque peu, car ça la ronge, ça la détruit, et on en arrive au point où on se dit qu’il vaudrait presque mieux que tout éclate.

Bref, en ce moment je pense que le copain de Babette, il chie dans la colle. Et comme je suis plutôt naïf, je lui laisse même le bénéfice du doute : si ça se trouve il ne s’en rend pas compte, enfin pas complètement, du genre il a n’a pas conscience qu’il est vraiment en train de faire des conneries. Sa crise de la quarantaine, elle est trop tôt ou trop tard, mais globalement on pourrait s’en passer.

C’est vrai quoi, la crise de milieu de vie, si on vit plus nombreux, elle pourrait arriver à la cinquantaine?

Poussières

Avant même de pousser la porte d’ici, je sais déjà que la poussière a pris possession des lieux. Un peu comme lorsqu’on rouvre une vieille maison familiale, qui ne vit que quelques semaines par an, lorsque les uns ou les autres se décident à y venir en vacances.

C’est un fait, cela fait un long moment maintenant que je n’écris plus grand chose sur ce blog. Pourtant il y aurait beaucoup de choses à dire, non que je vive une période particulièrement intéressante (même si certains passages seraient pour le moins croustillants), mais bien parce que les sujets ne manquent guère, et que la faute est à chercher ailleurs. La paresse peut être? Oh rassurez vous je n’ai pas été atteint d’une crise de flemme aigue, juste qu’à chaque fois que j’avais l’occasion d’écrire quelques lignes ici, j’avais toujours autre chose à faire, et, je ne m’en plains pas, ce quelque chose était toujours autrement plus motivant.

Pourtant je n’ai guère eu de vraies vacances cet été. Quelques week-end de ci de là pour visiter des amis et en profiter pour prendre l’air loin de Paris, ce n’est pas vraiment ce que l’on pourrait appeler une coupure. Comme on dit, autant en profiter lorsqu’on n’a pas d’enfants pour partir hors saison. Je ne sais juste pas si je partirais de sitôt encore. Pourtant il y a encore tant à visiter…

A vrai dire, cet été est passé tellement vite que j’ai à peine réalisé qu’il était presque fini. Les jours raccourcissent pourtant, et déjà il faut presque allumer l’éclairage lorsqu’on finit nos sessions de beach-volley. L’heure est déjà à penser à la rentrée, à la multitude de projets qui arrivent tout en sachant qu’on ne réussira jamais à tous les réaliser.

Alors je cours, je me lance à corps perdu et à pleine vie. A la poursuite de mes rêves.

Et derrière moi, la poussière s’accumule.

La rue du Nil

frenchieDimanche avait lieu la fête de la rue du Nil. A l’initiative du Frenchie (et de ses déclinaisons) et de Terroirs d’Avenir, le temps d’un après midi, la rue du nil a pris des allures de petit village citadin autour de gourmandises et rafraichissements gracieusement offerts par les restaurateurs.

A partir de midi, ce sont d’abord quelques riverains qui se sont pressés de déguster les charcuteries et terrines offertes à la boucherie. La poissonnerie, juste à coté, présentait fièrement ses huitres et tartares de poisson. Un peu plus loin, le Frenchie to go ressemblait à une petite ruche, avec ses fish & chips, ses burgers de porcs grillés et ses inévitables bières. Le bar à vin ouvrait également ses portes, et proposait en outre un concert aux accents jazzy des plus rafraichissant.

Au bout d’une heure, les curieux étaient devenus foule, et la rue du Nil toute entière, certes plutôt étroite, était remplie. Les visages réjouis et les discussions animées attestaient déjà du succès. Personnellement je me suis régalé : le fameux fish & chips était fidèle à sa réputation, les huitres étaient délicieuses, ouvertes et déjà détachées, et globalement les produits étaient simplement bons, et bien mis en valeur.

Au fur et à mesure que l’après midi avançait, la rue prenait vraiment des allures de fête, avec une musique sympathique et une ambiance qu’on imaginait sans doute pas, en plein coeur de Paris. Ben oui, ce n’est pas la coupe du monde, juste quelques victuailles, des gens de bonnes volonté et un groupe de musique. Et même les mini averses n’ont pas réussi à gacher l’ambiance.

Quand on regarde ce que le Frenchie a accompli dans la rue du Nil en quelques années, on ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle avec le projet qu’aurait du être la Jeune Rue. Sans faire de bruit, sans lancer de chantiers énormes, mais en privilégiant la qualité au design.

Less is more, encore une fois.

Drogué au sport

Il y a un moment que chaque sportif redoute, que ce soit pour son équilibre, pour sa ligne, ou encore pour sa forme, c’est le moment où il va arrêter. Des fois il ne choisit pas vraiment d’arrêter mais il n’a guère le choix, des fois c’est son corps qui lui hurle d’arrêter, après avoir déjà passé des années à essayer de lui faire comprendre, des fois ce qui devait être une simple pause s’éternise…

La réalité c’est qu’on nous a toujours dit que le sport était bon pour la santé. Et c’est surement vrai, en partie. Car si on jette un oeil aux organismes fatigués et usés par des années de pratique, ce n’est pas toujours aussi évident. Entre les anciennes blessures et les traumatismes articulaires, le tableau n’est pas toujours rose pour la vieillesse d’un ex sportif.

Quand on fait du sport, on traumatise notre organisme, on le fait travailler, on le force à s’adapter, à changer. La pratique régulière permet de transformer en profondeur un corps : on peut gagner en musculature, on peut acquérir davantage de souplesse, on peut améliorer sa capacité respiratoire, on peut améliorer sa coordination, autant de « bienfaits » visibles. Mais pour en arriver là, il y a du travail, et souvent une bonne dose de douleur, qu’on oublie très vite, merci aux endorphines.

Le problème, c’est que lorsqu’on arrête le sport, on transforme généralement également notre corps : on perd en musculature, en souplesse, etc. Or parfois c’est seulement la musculature qui soutenait une articulation usée. Ou alors on se rend alors compte qu’en l’absence de précieux muscles dorsaux on commence à ressentir des douleurs au dos. Le corps s’était adapté, et en bouleversant son équilibre, les conséquences peuvent être encore plus lourdes.

Tous mes amis sportifs ayant arrêté en ont fait les frais. Ceux qui s’en tirent le mieux n’ont pas arrêté brutalement, et continuent à avoir une petite routine sportive, même si elle demeure très modérée. Lorsque le corps ne suivra plus, lorsque la douleur sera plus forte que le plaisir, alors ce sera peut être mon tour aussi.

Ou peut être que je n’arrêterais pas, jamais.

Les optimistes

Hier sortait le film « les optimistes », un documentaire sur une belle histoire de vie, de joie et d’amitié. C’est l’histoire de plusieurs femmes ayant un âge respectable (à moins qu’il ne faille avoir un certain âge pour être respectable?) qui jouent au volleyball ensemble. Enfin qui jouent… Disons que sans connaître vraiment les règles, et en ayant commencé tardivement le sport, ce n’est pas forcément l’image qu’on peut avoir en tête, mais en tout cas c’est leur activité, et leur plaisir.

The optimists

Car le volley est à la fois au coeur du film, et pourtant complètement accessoire. Il aurait pu s’agir de voile, de football ou de base jumping que cela n’aurait pas changé la donne. Le fait est que voir des femmes agées de 66 à 98 ans s’adonner à leur sport favori n’est pas quelque chose que l’on a l’habitude de voir, à l’heure où les questions sur la dépendance sont toujours plus présentes.

Comme le dit la réalisatrice, nous sommes dans une société qui voue un culte à la jeunesse : on fait le maximum pour paraitre plus jeune et on a tendance à penser, à tort peut être, que passé un certain âge, on n’est finalement « plus dans le circuit ». Cette belle histoire a le mérite de montrer qu’on peut être agé et actif, qu’on peut encore se fixer des challenges et les relever, qu’on peut savoir la fin de vie proche et continuer à vivre.

Alors oui c’est un petit film sans grande prétention, si ce n’est nous rappeler que la vie ne s’arrête pas à  40, 50 ou 60 ans… Le tout avec une fraicheur et un humour qui donnent forcément le sourire à la sortie du film.

Quelques jours à Prague

Dobrý den!

Honte à moi, mais il manquait encore au moins une capitale dans mon carnet de voyage, et je viens seulement, à mon âge canonique, de combler cette lacune. C’est donc à Prague que je m’en suis allé, en essayant de mettre de coté tout ce qu’on avait pu me dire sur cette ville, et tous les aprioris que je m’en faisais une fois qu’on m’avait ainsi briefé. Oui je suis le genre de personne qui a horreur qu’on lui dise qu’un film est trop génial, car forcément après, je suis déçu.

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Prague, c’est une ville qui se visite parfaitement à pied. D’une part car on peut prendre le temps de regarder lorsqu’on se ballade, la tête en haut pour admirer les façades. Un peu comme il faudrait le faire à Paris pour découvrir parfois de belles vues qu’on a tendance à oublier lorsqu’on y vit, et qu’on ne lève plus la tête lors de nos trajets quotidiens. D’autre part car au final, Prague ce n’est pas si grand : il y a beaucoup à voir dans un espace limité, mais je dois avouer que lorsqu’il s’agit de faire la queue j’ai souvent beaucoup moins envie de visiter. Prague se visite même tellement bien à pied que le marché touristique des Segway y semble particulièrement adapté. Plus encore que dans bon nombre de villes, on voit donc de nombreux touristes adopter ce mode de transport.

Cela dit, il faut bien l’avouer, Prague c’est beau. C’est le genre de ville où l’on marche un peu et au détour d’une rue on se prend à lever les yeux sur un spectacle inattendu. On prend plaisir à se faire surprendre par cette ville, même si on finit par se faire à la beauté typique de cette ville de l’est européen.

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Par contre la masse de touristes m’a vite saoulé. C’est encore pire qu’à Paris, où j’ai pourtant vécu dans les quartiers touristiques, car à Prague une grande majorité de touristes se concentrent entre la vieille ville (Staré město), les jardins de la Malá Strana et le chateau Hradčany. Or comme je le disais juste avant, c’est suffisamment proche pour qu’on visite à pied, alors vous pouvez imaginer ce que cela peut donner en terme de concentration. Bon ce n’est pas du tout dramatique, mais quand comme moi on n’aime pas vraiment la foule pour se balader tranquillement et profiter…

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Coté gastronomie, je n’ai pas eu à me plaindre: dès lors qu’on s’écarte un peu des pièges à touristes, il y a de nombreux restaurants vraiment excellents. Bon on reste sur les bases de cette partie de l’Europe, avec du porc, du chou et des féculents, mais j’ai été agréablement surpris par les soupes que j’ai pu gouter, et le goulash était généralement plutôt goutu. Mention spéciale aux Bramboraky (galettes de pommes de terre frites) qui étaient particulièrement bonnes.

Bref je n’ai pas été déçu du voyage, et ces quelques jours ont été une parenthèse bien agréable!

Fin de championnat!

C’est la fin de saison pour le volleyball, déjà. Alors oui il reste bien des matchs de classements, des barrages, mais la saison régulière arrive à sa fin. Pour les matchs régionaux, ce week end constituait la dernière journée et si certains résultats n’avaient plus beaucoup d’importance sur le classement final, il demeurait des matchs à enjeu, des matchs où la dure loi du sport allait désigner un vainqueur et un vaincu.

C’était le cas pour l’équipe que j’entraine cette année. Encore une fois j’avais préparé le match avec soin, et encore une fois l’équipe a su répondre présent sur le terrain. J’avoue que ces fins de saison me plaisent. J’aime quand un match nous prend aux tripes et qu’on savoure le résultat de longues séances d’entrainement. Evidemment c’est bien plus facile à dire lorsqu’on gagne. Et il faut dire que j’ai rarement eu l’occasion de perdre ce genre de match, pour l’instant.

Motiver les joueurs, préparer les esprits, c’est bien plus facile lorsqu’il y a un but, un objectif. En cela, jouer les premières places pour monter, ou à l’inverse pour se sauver d’une relégation, je sais faire. Mais lorsqu’on est dans le ventre mou, qu’on n’a plus grand chose à craindre ou espérer sportivement, cela m’ennuie. La motivation n’est pas la même, et cela se comprend.

Ce week end, dans le gymnase il y a eu des rires et des larmes. La joie de mon équipe au coup de sifflet final contrastait avec les mines déconfites des joueurs de la rencontre qui précédait notre match. Ces joueurs je les connaissais pour les avoir entrainés par le passé. J’étais venu voir leur match avant le notre, et je n’ai pu qu’assister, impuissant, à leur cinglante défaite. C’est d’autant plus triste que je pouvais sentir leur frustration, leur découragement au fur et à mesure que la rencontre leur échappait, alors même qu’ils savaient avoir les moyens de gagner ce match.

J’étais triste pour mes anciens joueurs, qui de plus sont restés pour voir notre victoire et me féliciter. J’avais le sentiment de me trouver à la croisée des chemins, entre une équipe laissant exploser sa joie et une équipe encore sonnée par la défaite. Difficile, dans ces cas là, d’être vraiment avec les uns ou avec les autres.

Destination finale

Il est courant de dire que ce qui est rare a de la valeur. Même si les théories sur la valeur en économie sont un peu plus complexes que ce principe, elles reconnaissent généralement qu’un bien disponible en quantité et facilement, même s’il est extrêmement utile, ne saurait présenter une grande valeur. Et si on veut aller au bout de ce type de raisonnement, on peut aussi bien dire que la vie n’a de sens que parce qu’elle a une fin.

Si la vie était éternelle, qu’on disposait d’un temps infini, beaucoup d’actions qu’on envisage comme normales n’auraient plus du tout le même sens. Dans l’acceptation actuelle, on grandit, on étudie, on apprend, on travaille, on fait des expériences et un beau jour tout s’arrête. Alors selon les aspirations et les souhaits, on n’a parfois pas le temps, plus le temps et on « doit » lutter contre une horloge qui avance, quoi qu’on fasse.

Mais si notre existence n’était pas fragile, qu’elle n’avait pas de fin, nous ne serions surement pas aussi empressé de travailler, apprendre, ou de nous mettre en couple. Il n’y aurait pas d’urgence à faire des enfants, et il n’y aurait pas d’urgence à vivre, tout simplement. La mort, ce rideau de fin qui arrivera à un moment et sans qu’on sache vraiment quand, donne fondamentalement son sens à la vie. Alors si j’y regarde de plus près, je me rends compte que je n’ai aucun problème avec la mort, même si comme beaucoup je souhaite qu’elle arrive un peu plus tard. Non, ce que je redoute vraiment, c’est de ne pas pouvoir faire un certain nombre de choses que j’aimerais bien faire. Je voudrais avoir le temps, et je voudrais avoir la possibilité. En cela, plus que la mort, je crains cette image de la vieillesse et de la dépendance. C’est déjà une forme de mort, par rapport à la vie telle que je la concois.

Ce qui est important, au final, c’est le chemin qu’on emprunte, parce que la destination, on la connait déjà.

Ravalement de façade

Bien entendu je ne parle pas d’une quelconque opération de chirurgie esthétique, mes origines étant ce qu’elles sont, j’ai parfois la chance qu’on me propose encore le tarif étudiant. Non je parle bien de cette douloureuse obligation qui fait frémir les propriétaires de France et de Navarre.

Tous les dix ans au moins, un tel traitement de la façade est obligatoire afin qu’elle soit constamment tenue en bon état de propreté, selon le Code de la construction et de l’habitation. Dans les faits, on parvient parfois à tirer un peu sur la corde, mais il arrive forcément un moment où la mairie, via une injonction, rappelle le ou les copropriétaires à l’ordre.

Or il y a ravalement de façade et ravalement de façade. Selon l’état de cette dernière et les éventuels travaux à réaliser pour la réhabiliter, selon la complexité du chantier à mettre en œuvre, selon l’ajout ou non de travaux d’isolation et j’en passe. Pour un propriétaire, on peut facilement passer d’une note de 2000€ à une facture de 10000€. Et encore, je vous épargne les arnaques qui, bien évidemment, existent dès lors qu’on parle de sous. Dans mon cas, l’addition pour l’appartement que j’occupe est plutôt salée.

Ouais, et je vais avoir un échafaudage devant les fenêtres pendant quelques semaines… Le genre de vue qui incite à sortir 🙂